Après 1h30 de vol depuis Nouméa, on atterrit à l'aéroport de Port-Vila, la capitale du Vanuatu sur l'île d'Efate.
Pour rejoindre notre gîte, on prend un bus depuis l'aéroport. les bus sont en fait des vans qui fonctionnent sur le principe des taxis, pour 150 vatus par personne, ils vous emmènent à peu près où vous voulez dans la ville. C'est la méthode la moins chère pour se déplacer et c'est également un lieu propice aux rencontres avec les locaux.
La première impression que j'ai eu de Vila, c'est celle d'une fourmilière pleine d'agitation avec ses routes défoncées, ses "bus" partout (ils doivent rassembler à eux-seuls, 80% des véhicules de Vila) et ses gens partout !
Direction le marché principal, car on est levé depuis 4h du mat et il commence à faire faim!
La bonne surprise en arrivant au marché, c'est cette explosion de couleurs, de fleurs, de fruits, de légumes...et les tomates, un régal! Ça nous change du marché de Nouméa où on galère pour trouver une salade verte et où on mange des tomates oranges...
Pour midi, direction la "cantine" du marché, qui est composée de nombreux petits box où une personne vous prépare à manger et vous sert sur la table en face de son box. L'assiette revient à 400 vatus... garantie en produit frais du marché.. et, comme souvent au Vanuatu, très remplies!
Après le repas, on reprend un bus, direction la Cascade de Mele (un village limitrophe de Port-Vila).
L'entrée coûte 2000 Vatus par personne (tous les lieux touristiques sont payant au Vanuatu) mais on peut dire que ça vaut le coup... Après une petite balade entre jungle et rivière, on arrive au pied de cette grande cascade où on peut se baigner en étant seul au monde... vivifiant mais très plaisant !
Le soir, nous sommes allés au kava bar avec Giovanni, le fils de notre hôte.
En NC, on utilise le terme de nakamal mais en fait, on a appris que cette utilisation est erronée. En effet, le nakamal représente l'espace communautaire de sociabilité masculine qui a un statut symbolique important au Vanuatu (lieu d'où est originaire le kava et toute la culture qui en découle). La consommation du kava, vieille de plusieurs siècles, est ritualisée par la coutume (la coutume est l'ensemble des traditions et des règles qui régissent la vie de la tribu ou du village).
Donc, le nakamal représente le lieu sacré dans le village où se prennent les décisions importantes pour la communauté. Par exemple, on va s'y rendre si une personne du village veut construire une nouvelle case et demande son avis à la communauté...
Tous les endroits où on boit du kava sans considération "sacrée" sont des kavas bar (et on en trouve 10 au m² à Vila, vous avez l'embarras du choix...).
Ambiance feutrée, pas de lumière, peu de bruits, c'est le lieu de rencontre de fin de journée où on boit du kava. C'est une boisson tirée d'une plante dont la racine est broyée et mélangée avec de l'eau.
Alors qu'en NC, le kava est en poudre et a un goût approchant le "Smecta". Au Vanuatu, le kava est frais avec un goût épicé, poivré...plutôt bon je dirais!
On boit cul-sec des shell de 50/100/150 vatus.
Le kava possède des propriétés anesthésiantes, relaxantes, stimulantes et euphorisantes ; un effet anti-dépresseur a été mis en évidence récemment. Le kava est aussi un diurétique. Il est hypnotique à fortes doses et a aussi un effet addictif (peut-être pour ces différentes raisons qu'il est interdit dans de nombreux pays).
Maintenant direction Ambrym et son trek sur le volcan Marum !
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